Enfer et contre toutes Vol.3 463bo

Les conversations sont toujours aussi animées autour de la table de nos trois colocataires. Dégoût vis-à-vis de ses ex-copains, vision de l'amour comme d'un e-temps... elles abordent sans tabou tous ces sujets de discorde nés de la société patriarcale. Et comme si la situation n'était pas assez confuse, Ishihara demande à Kana d'emménager avec lui. Pour le trio infernal, s'agira-t-il de la fin de l'aventure ou du début d'une nouvelle ère ? m2ne

"Une place qui récompense à la fois ce très bon dernier tome et l'entièreté de cette courte série pertinente, au fil de laquelle Akane Torikai, dans une tonalité plus légère voire humoristique que d'habitude, livre un nouveau récit de société très réussi et propice à de nombreuses réflexions autour, entre autres, de différents aspects de la société patriarcale, de la condition des femmes dans celle-ci, ou de la mise en valeur de différentes manières de vivre."

Kana, Yûri et Nao ont trouvé dans leur colocation un véritable cocon réconfortant et positif, leur mettant de parler de tout et de rien et d"échanger leurs points de vue sur nombre de sujets, elles qui n'avaient au premier abord rien en commun. Et au fil de ce troisième et dernier volume,...

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Avec Enfer et contre toutes, Akane Torikai va vous surprendre ! Loin de ses oeuvres au ton sombre et torturé, ce manga en trois tomes s’avère étonnamment lumineux. En dressant le portrait de trois femmes modernes qui vivent ensemble, elle envoie de nombreuses piques à la société patriarcale… avec presque de l’humour et de la légèreté. Elle montre à travers ses héroïnes trois manières d’être femme, et ses personnages vont se retrouver tous les soirs, autour d’une table, pour discuter, se détendre, se soutenir… apprendre les unes des autres !

Il faut d’ailleurs noter que, contrairement à la grande majorité des oeuvres de l’autrice que nous avons proposé jusqu’à maintenant, Enfer et contre toutes n’est pas un seinen manga. C’est dans les pages du Feel Young que cette série a été prépubliée. Ça se sent dans le ton, et à n’en pas douter, cette oeuvre fera le plus grand bien à lire. Elle permet par ailleurs de mettre les autres travaux d’Akane Torikai en perspective.